Rares sont les gens pouvant se ventée d’avoir la belle vie. Une belle et agréable vie. Sans encombres, sans compromis, sans difficultés, sans barrières, sans Limites… Et pourtant !
Il faisait nuit depuis quelques heures déjà, et rare étaient les élèves à se promener encore le long des sublimes corridors de Poudlard, pour la plus grande satisfaction de notre jeune femme. Elle flânait [pour changer], d’une démarche flottante, la tête dans les nuages, calme, sereine presque souriante. Il n’était pas rare de voir Rosalie Malefoy se glisser hors du dortoir des Verts et Argent pour se rendre dans les salles désaffectés du château. Friande de solitude.
Suivit de prêt par son chaton, Rose entra effectivement dans une vieille salle de classe abandonné, bien plus sombre et plus poussiéreuse que le reste de l’école mais délicieusement silencieuse. Une salle qui voyait souvent c’est temps-ci notre verte et argent s’installer entre ses murs. Seule le plus souvent ou accompagnée de son magnifique chaton, Léo. Drôle de nom pour un chat ! Un très beau félin noir aux yeux jaunes. Casses-pieds à souhait, caractériel mais au plus haut point drôlissime !
Tan dis que notre jeune femme prenait place, posant son arrières train sur le plancher plus ou moins propre de la salle de cours, allumant de quelques coups de baguettes les rares bougies à moitié fondus, le jeune chat vint se poser avec délicatesse sur les genoux de sa maîtresse. Ronronnant de plaisir et de volupté et caressant du haut de la tête le menton finement dessiné de sa jeune Rose’. Quel spectacle attendrissant pour cette sarcastique Serpentarde !!
Rosalie glissa ses mains froides dans la voluptueuse fourrure de son, pour un temps, tendre bébé chat et sourit de ravissement. En plus d’être beau, intelligent et chamailleur, il faisait accessoirement office de chauffe-main.
Caressant d’une main experte le pelage doux de Léo, Malefoy se laissa porter par la douce mélodie qui traversait les murs pourtant épais de la salle abandonnée. Du violon. Une mélodie mélancolique et gracieuse. Quelques souvenirs refirent surfaces dans sa mémoire. De longues après-midis à passer en compagnie de ses quelques cousins, et cousines. Parties de Quiditch et d’échecs versions Sorciers cette mélodie-ci dans les oreilles. Fabuleux souvenirs..
Rose aurait put s’endormir ainsi, si seulement la fatigue l’avait poussé à une tel rabaissement, et surtout, si quelqu’un n’avait pas poussé la porte de la pièce sombre qu’elle occupait.