Pouvoirs Magiques

Cela faisait maintenant plus de cinq heures que William n'avait pas dormit. Il avait un mal de crâne terrible. Sa tutrice, Tessy, devait dormir à présent, il était environ 4 heures du matin.

Il se serait sentit trop coupable s'il l'avait réveillé pour lui demander un
calmant. Même si c'était tout à fait normal, William avait passé la moitié de sa vie à devoir s'excuser, ses parents étant perfectionnistes, il n'atteignait jamais la barre, bien trop haute, de leur contentement. Il avait apprit que finalement, on n'était jamais mieux servit que par soit même.

C'était intenable. William ne pouvant plus rester à attendre que la douleur se passe, se leva d'un bond si furieux que sa tête tourna violemment. Il retomba sur son matelas. Prenant, tant qu'il pu, son mal en patience. Il se releva, lentement, sa douleur lui rongeant les os. Maladroitement, il poussa la porte de son épaule et se retrouva dans le couloir. Il avança vers la Salle de Bain, essaya de faire le moins de bruits possible, de sa démarche confuse et douloureuse, il parvint à ne pousser aucuns cris jusqu’au lavabo. Il fit d’abord couler l’eau froide à flots. Puis, il y plongea entièrement sa tête. Il était si brûlant, que l’eau lui parut moins glacée que d’ordinaire.

Il réussit à inonder la salle de bain. Une immense flaque d’eau s’étendait
maintenant au sol, couvrant la majorité de la pièce. Il était entièrement
trempé, son visage ruisselait de gouttes d’eau et ses pieds marchaient
également dans ce liquide froid. Avec regrets, il se rendit compte que l’eau ne marchait pas, sans pour autant retirer sa tête du lavabo et couper l’eau. Il eut l’idée folle de vouloir se noyer. S’il devait continuer de vivre ainsi, mieux valait en finir le plus vite possible.

L’eau glacée entra alors dans tout son corps, par sa bouche, son nez, ses oreilles, il se sentit à présent glacial. L’eau semblait geler tout sur son passage de sa gorge à son estomac jusqu’à ses veines et ses os. William se sentit paralysé, il avait maintenant si froid.

Son mal de tête empirait. William ne bougeait plus. Tout ne revenait plus qu’à une seule chose : mourir. Son bras le poussa en dehors du lavabo, se qui le fit tomber en arrière avant qu’il ne se rende compte que ce n’était pas lui qui venait de bouger.

Il comprit alors qu’une force nouvelle venait d’apparaitre. Comprit que quelqu’un d’autre que lui séjournait dans son propre corps, il était à moitié possédé, et c’était d’ici que venait la douleur. Cette cohabitation était trop difficile à supporter pour son corps, celui-ci s’était manifesté à sa manière.

William était encore paralysé par les litres d’eau froide qu’il venait d’avaler que même une nouvelle aussi intriguant ne parvint pas à attiré sa curiosité. Le second esprit voulut se relever, William en était incapable. Son corps ne sut que faire, qui devait-il écouter ? Le choix su simple, il ne bougea pas.

- Qui-es-tu ? Fit douloureusement William

Je ne sais pas, je suis toi, répondit l’esprit qui semblait ressentir cette même douleur, étant dans le même corps

William remarqua que l’esprit ne pouvait pas parler à voix haute, il répondait dans sa tête, comme une pensée. Leurs esprits étaient suffisamment proches l’un de l’autre que la discutions pouvait se faire par la simple pensée. William tenta l’expérience.

* Twwu... gnna... hin ? Mias... irrr ! Gar... deww... basi... ir ?*


Je n’ai pas compris, je penses que pour ça il faut que arrêtes de penser à la douleur, pense uniquement à ce que tu veux dire

- T’as du culot pour me faire la leçon ! Mais tu sors d’où toi ? Où est ton corps ? S’exclama-t-il à voix haute, car c’était plus facile

Je ne sais pas, j’ai toujours vécu ici. J’étais comme endormi, maintenant je suis réveillé...

- Tu fais... partis de moi ? Depuis toujours ? Conclut-il sans y croire

Je crois... maintenant je peux te parler, et je vois tes pensées... je vois toute ta vie...

- ça ne te regarde pas ! Fiche le camp !

William décida de se lever, comme si cela allait changer quelque chose, mais son second esprit refusa. Son corps ne bougea pas.

Moi aussi je peux faire ce que je veux !

- Tu n’as pas le droit ! Mon corps m’appartient ! Tu ne peux pas me l’enlever !

Je veux simplement rester ici, en toi...

- Mais tu dois bien avoir un corps, toi aussi ?

Peut être que j’en avais un, avant, mais maintenant le tien est aussi le mien !

- Hors de question ! Tu vois ce que ça fait de rester ensemble dans le même corps ? Tu ressens aussi ma douleur ? On ne peux pas rester ainsi... il faut que tu partes...

J’ai toujours vécu ici ! Je le sais ! Moi aussi je veux vivre !

- Tu ne pourras pas, pas avec cette douleur. On ne vivra pas, on ne vivra plus ! Elle va nous hanter toute notre vie, elle va nous rendre fous et elle va tous nous tuer !

Chez les sorciers, ce n’était pas bon signe d’entendre des voix, tout le monde était d’accord là-dessus. Sa tutrice en savait des choses, elle possédait une bibliothèque sur les maladies mentales. Il avait dû devenir fou, il était Schizophrène.

Je ne suis pas fou !

- Toi non, mais moi si, tu n’es que mon imagination

J’existe ! Non ! Je sais que j’existe !

- Prouve-le ! Lança-t-il en défi pendant qu’il se décida de rejoindre la bibliothèque

Son second esprit pensa à la même chose et son corps obéît enfin. D’une certaine manière, c’était un moyen pour elle aussi de savoir d’où elle venait. William découvrit que dans certains cas de Schizophrène légère, les médecins apprenaient aux patients l’Occulmencie ce qui permettait de faire disparaître la maladie et de retrouver vie normale. Il fut heureux d’apprendre qu’il ne comportait aucun autre symptôme de la maladie.

Il passa le restant de la nuit à s’entrainer, se rendant compte que cet esprit était bel et bien une partie de lui et qu’en la repoussant, il se poussait lui-même, il était impossible de faire disparaitre cet esprit. Elle seule le pouvait, mais n’en éprouvait pas le besoin. Il plaça cette partie entre lui et la limite, ici, elle ne le dérangeait plus. Depuis que ces limites furent posées, il se sentait mieux, il était désormais Occulmens.

Les jours suivants il était épuisé, il avait toujours quelque chose à dire à sa conscience et une amitié venait de se créer entre eux. Il avait toujours un peux de mal à parler par la pensée et répondait souvent à voix haute, ce qui le faisait passé pour une personne parlant toute seule.

Il tenta également la Légillimencie, autre domaine à la fois inverse mais proche de l’Occulmencie. Les Occulmens étaient souvent Légillimens à la fois. Lorsqu’il lu l’esprit de sa conscience, il vit qu’il était vide. Elle ne voyait pas vraiment, n’entendait pas tout à fais, ses pensées étaient trop confuses. Il conclut que c’était sans doute lui qui l’avait créé.

Sa tutrice s’inquiéta de son manque de sommeil et l’emmena à l’hôpital, croyant qu’il était victime de maladie grave. St- Mangouste ne lui trouva rien d’anormal. Un infirmier lui fit tout de même remarquer qu’il avait une activité élevée là où se cachait la Schizophrène, mais également la zone qu’utilisaient les Occulmens et Légillimens. A ses yeux, il n’avait jamais vu cette partie aussi active. Il ne rajouta rien mais William se décida à ne plus fréquenter les hôpitaux. Cet esprit risquait de les effrayés et sans doute, essayeraient-ils de le faire disparaitre.

Depuis ce jour, William et sa conscience vécurent en harmonie –ou presque-, dans le même corps. Son esprit étant effectivement bien plus développé que son corps. C’est pour cela qu’il est réceptif chaque Lendemain de Pleine Lune [voir explications dans la fiche de Personnage].

William maitrise désormais l'Occulmencie à merveille mais à quelques soucis encore avec sa Légillimencie.

Prénom & Nom: Lindsay Andrews

Maison : Serpentard

Motifs & raison d'avoir le Pouvoir :
Lindsay pratique la lévitation depuis qu'elle est bébé, elle l'a fait inconsciemment, certes, la première fois, mais elle le pratique parfaitement maintenant, lors de sa sixième année d'études à Poudlard. Elle est déterminée, et sait garder son sang froid. Elle a eu des cours pour apprendre comment maîtriser ce pouvoir et est une personne privilégiée. Les personnes ayant ce pouvoir ne sont pas nombreuses. Et Lindsay est fière de l'avoir eu à la naissance. Même si elle ne le montre à personne. Seules les membres du Quatuor le savent jusque maintenant.


L'histoire du Pouvoir Spécial :
C'était un matin ordinaire chez la famille Patterson. Lindsay n'était encore qu'un petit enfant, tout petit mais déjà adorable et magique. Lindsay devait avoir 6 mois, elle était encore fragile, et sa mère fatiguée, bien qu'elle s'en était vite remise. Elle restait encore un peu fatiguée. Jade elle avait 1 an et demi. Elle jouait déjà a faire des caprices magiques. Elle s'énervait et faisait des choses magiques. En clair, elle ne contrôlait pas encore tout à fait sa magie. Ce jour là, Lindsay était dans son berceau, son père était partie la prendre pour lui donner le biberon. Lorsqu'elle avait fini de boire son lait, son père lui tappa le dos pour qu'elle fasse son rot et ne vomisse pas tout son biberon. Et la se passa une chose qu'on n'avait encore jamais vue. Elle avait déjà provoqué plusieures choses magiques, elle avait été tôt à montrer que c'était une sorcière. Mais là c'était différent, et très étrange ! Lindsay s'éleva dans les airs suite à un hoquet. Le petit bébé était au plafond, et il riait au éclats. Lindsay semblait s'amuser comme une folle. A présent Lindsay ne s'en rappelait pas, c'étaient ses débuts, le début de sa vie. Elle était encore trop jeune pour s'en rappelait. Ces souvenirs étaient isolés quelque part dans son subconscient. Tout le monde ne se rappelle pas de ce qu'il a fait quand il était petit. Lindsay elle ne se rappelait pas avoir été incompétente dans la lévitation. En tout cas, elle savait celà par Locki, son elfe de maison qui était déjà à ses côtés à sa naissance. Locki était un elfe loyal, et serviable. Par dessus le marché c'était aussi un excellent cuisinier! Il faisait des repas formidables ! Et lui avait encore toute sa mémoire. Il racontait tout à Lindsay de ce qu'elle désirait savoir sur son passé. Locki lui avait raconté comme cela la première fois où elle avait pratiqué inconsciemment la lévitation. Suite à ce hoquet, elle était suspendue dans les airs, sans bouger, parce qu'elle ne savait pas elle même ce qu'il se passait. Au bout de quelques secondes suspendue comme cela, Lindsay se mit à pleurer, elle arrêta de rire, parce qu'en tant que bébé, c'était plutôt effrayant d'être collée au plafond sans pouvoir redescendre. Bébé Lindsay pleurait, et ses parents esseyaient vainement de la faire redescendre. Sa mère était devenue complètement hystérique, et Jade, la petite jade de même pas deux ans, tirait sur le bras de son père en lui demandant comment elle faisait. Son père était trop occupé à essayer de faire redescendre Lindsay pour répondre. Ils n'y arrivaient pas. Lindsay était en l'air, et restait en l'air. Ce ne fut qu'au bout d'un moment que Lindsay eut un second hoquet et qu'elle retomba. Heureusement que son père se tenait en dessous d'elle pour la rattrapper, sinon elle aurait eu un sérieux problème...

Bref Lindsay eut plusieurs moments de Lévitation comme cela, ses parents avaient même peur qu'elle aie des hoquets pendant la nuit, parce qu'à se moment là, pour redescendre, ce serait dangereux. Elle retomberait et pouvait se faire très mal, voir en mourir. Voilà pourquoi Locki fut privé de nuits pendant un bon moment. Il devait s'occuper de Lindsay la nuit. Il devait la surveiller pendant toute la nuit pour ne pas qu'elle n'aie d'accident. Heureusement qu'il était là d'ailleurs, parce que Lindsay eut cet incident plusieurs fois d'ailleurs. Elle avait un hoquet en pleine nuit, et s'élevait à nouveau dans les airs en pleine nuit. Il lui fallait un bon moment pour redescendre. Au bout de plusieurs expériences de ce type, et de plusieures années, lors de ses trois ans, Lindsay réussit à se calmer, et à redescendre doucement. Elle n'arrivait pas encore à bouger, à voler exprès. Tout se faisait encore inconsciemment. Elle n'arrivait pas à contrôler ses mouvements, mais elle arrivait déjà à redescendre normalement. Au fil des années elle apprenait à se déplacer de quelques centi-mètres. Et ses parents avaient contacté un des rares autres hommes pratiquant la lévitation. Celui-ci ne vint qu'aux sept ans de Lindsay, et il lui apprenait à se déplacer, à s'élever seule dans les airs, et à redescendre efficacement. Il lui apprit toutes les astuces, et bien vite, Lindsay apprit tout ce qu'elle devait savoir sur la lévitation. Ceci lui était bien utile, elle avait énormément d'avantages, elle savait que la lévitation lui serait bien utile, et elle lui était déjà très utile. Elle ne pratiqua parfaitement la lévitation qu'à ses 10 ans, juste avait de recevoir ses lettres de Poudlard. Elle était si heureuse lorsqu'elle apprit qu'elle irait à Poudlard comme sa soeur, qu'elle fit un bond de joie, et avec les émotions elle s'éleva un peut trop dans l'air, et se cogna la tête au plafond. Elle savait qu'il serait dificile de gérer ce pouvoir. Mais elle y arriverait. Elle le sentait, elle était déterminée. Lindsay l'avait appris avec cet homme qui lui avait tout enseigné, la détermination et le calme étaient essentiels. Et Lindsay savait garder son sang froid.

A présent, Lindsay savait tout sur son pouvoir, elle arrivait à le contrôler, même lors d'émotions fortes. Elle le dissimulait aussi ce pouvoir. Il n'y avait que Jade qui le savait depuis longtemps, et Lindsay avait dévoilé son secret aux autres membres du Quatuor, Lynn et Lisandra. Parce qu'entre elles il n'y avait aucun secret. Lindsay n'avait pas envie de le dire aux autres gens. Parce que les autres, de toute façon, elle ne les aimait pas. Et rares seraient les personnes qui le sauraient. Elle préférait garder cela pour elle. C'était un moyen très utile pour éviter d'être dérangée. Elle pourrait servir de chouette notre Lindsay. Elle n'avait pas besoin de grand chose. Par contre, c'était étrange de voir une jeune fille blonde voler dans les airs. Et puis, le premier qui dirait une chose du genre à Lindsay, ça risquait d'être sa fête ! Personne n'avait l'autorisation de faire de blagues sur elle. Elle préférait les faire toute seule, aux Quatuor. Parce que Lynn, Jade et Lisandra étaient bien les seules auxquelles Lindsay disait tout.

Lindsay & Jade vos dons sont accordés!

Prénom & Nom: Lisandra Arandi
Maison: Serpy
Motifs & raison d'avoir le Pouvoir : Lisandra est née comme ca, elle n'a pas vraiment choisit. Mais elle aime bien le don qu'elle a. Pouvoir changer d'apparence l'amuse beaucoup surtout parce qu'elle peut faire des mauvaises blagues. Son pouvoir s'est manifesté sans qu'elle ne le veuille, lors de ses neuf ans, à la suite d'un choc.

L'histoire du Pouvoir Spécial [Trente lignes et plus]:

Lisandra montait les étages de l'immeuble dans lequel elle vivait avec sa mère auparavant, son chat dans ses bras, ses bagages désilusionnés la suivant derrière elle. Ses yeux remplits de tristess prirent une teinte sombre, un genre de marron très foncé. Elle sortit sa baguette, la pointa sur la serrure et ouvrit la porte, agitant l'objet magique d'un petit mouvement las du poignet. Elle ouvrit la porte, lacha Pantoufle (qui se rua dans la cuisine), lacha ses bagages et se laissa tomber dans le canapé de cuir noir sur lequel étaient déposés des coussins aux couleurs vertes et argentées. Pantoufle miaula, signe qu'il n'y avait rien à manger pour lui. Lisandra se dirigea vers le comptoir qui séparait le salon de la cuisine. Elle se pencha au dessus du comptoir et d'un négligent geste remplit la gamelle de Pantoufle à l'aide de sa baguette. Il se rua sur l'espèce de gros patté répugnant, et la jeune fille le regarda en soupirant. Elle se détourna la tête et aperçut un papier qui dépassait d'un des tiroirs de la commode. Lisandra s'approcha, curieuse. Elle saisit le papier et constata que c'était une photo sorcière. On pouvait y voir dessus Elisabeth et sa fille, donc Lisandra, qui changeait d'apparence pour enfin se métamorphoser en le double de sa mère. Lisandra eut un sourire triste. Des souvenirs délaissés dans un coin de sa mémoire lui revinrent à l'esprit. Elle se rejoua les scènes dans sa tête.


J'étais là, devant ma mère qui me demandait comment s'était déroulée mon début d'année scolaire. J'avais 11 ans et c'était les vacances de noël, j'étais donc rentrée à la maison. Je lui racontais tout ce qu'il s'était passé. Elle me demanda avec un petit sourire de fièreté à quoi ressemblait mes amies. Je lui adressait un grand sourire à mon tour et me concentrais... D'abbord sur Lynn. C'était plus simple car elle avait presque les mêmes yeux que moi, à ma forme initiale mais les cheveux bruns et lisses. Sans parler de son teint de peau qui était plus clair que le mien. Je fermais les yeux et me representait mentalement la transformation. J'ouvris les yeux quelques secondes plus tard et regardai mes cheveux, histoire de voir un peu si j'avais réussi. A ma grande satisfaction ils étaient bien marrons. J'en conclus que j'étais le "clone" de Lynn. Maman sourit, les yeux brillants d'admiration et de fiereté. Pas tout le monde était métamorphomage. Maman m'avait dit que je tenais ca de mon arrière grand mère de son côté, naturellement. Après qu'elle m'eut dit que Lynn était toute mignone, je me concentrais sur Jade. Plus compliqué. Pas la même couleur de cheveux et d'yeux pas la même forme de visage ni rien. Plus compliqué mais réalisable. Je m'appliquais donc à mon schéma mental. Je repassais d'abbord à mon apparence d'origine. Je ne contrôlais pas encore très bien mon pouvoir, ca ne faisait qu'une année que ma mère m'incitait à développer mon don de métamorphomage. Je me transformais donc, me rappelant du jour où j'avais découvert ceci réellement. J'avais neuf ans, je ne savais pas encore la terrible vérité si cruelle mais qui ne me dérangeait pas du tout. J'étais une petite fille ignorante, à l'époque...



Maman me demanda de venir près d'elle sur le canapé, l'air grave. Dans ma petite tête j'étais vaguement anxieuse et inquiète. Je n'avais encore jamais vu cette expression sur le visage de ma mère et je ne me doutais pas qu'à partir de ce jour, j'allais la voir plus que régulièrement, cette expression. Maman me demanda donc si je ne m'étais jamais questionnée sur l'identité de mon père. Je fronçais les sourcils et grimpai sur ses genoux. J'attendis quelques secondes et lui répondis que je l'avais déjà elle et que ca me suffisait. Elle prit mon visage entre ses doigts délicats qui tremblaient légèrement et le retourna de façon à ce qu'elle puisse me regarder dans les yeux. Je savais qu'elle saurais que j'avais menti même si je mentais très bien, d'après elle. Elle eut un pauvre sourire et finalement me dit:

|Elisabeth|: Mon ange... Tu sais que tu peux tout me dire... Je vais te raconter, tu es grande maintenant, tu peux comprendre certaines choses.

Elle lacha mon visage, prit une grande inspiration et commença son récit. D'abbord elle me dit que j'étais née au Texas, chose que je n'avais jamais su mais ca ne me gênait pas plus que ça... Et puis elle me raconta tout. Décrivant les paysages, les personnes, tout. Elle me parlait de ma grand-mère Katy. Celle qui était responsable de tout. Ca me fit tout drole de savoir que j'avais un frère et une soeur. Ma mère m'annonça qu'ils étaient morts d'une voix tremblante. Curieuse, je fronçais les sourcils et lui demandait de ma petite voix cristalline:

|Lisandra|: Maman, si ils sont morts, c'est qui qui les a tués?

Maman, à ma grande stupéfaction commença à pleurer sur mon épaule. Elle me dit tout bas que c'était elle qui les avait tués, dans un acte un peu irréfléchi. J'eu un choc. Pourquoi avait elle fait ca? Je ne lui enn voulait pas, non mais je me demandais juste. C'était assez boulversant... Une hypothèse me vint à l'esprit et je lui demandais en relevant sa tête avec mes petites mains:

|Lisandra|: Maman, et moi, pourquoi tu m'as pas tué?

Ses yeux étaient bouffis par les larmes, je les essuyais avec mes petits doigts, lui demandant de ne pas pleurer parce que ca me rendait triste. Elle prit donc une inspiration et me répondit qu'elle n'avait pas voulu me tuer parce que j'étais encore inconsciente, je ne savais rien à l'époque. Elle ajouta que si elle avait tué mon frère et ma soeur, c'était parce que sur le coup, elle avait pensé que c'était impossible de les faire changer, elle avait perdu tout espoir. Bien que je fusse petite, je comprenais parfaitement. Si ils étaient devenus comme ces parasites de moldus, valait mieux qu'ils soient morts. Sans le vouloir, je me métamorphosais en l'apparence de ma soeur, d'après la description qu'elle m'avait fait. Je n'en avait même pas eu confiance. Maman me regarda avec terreur... Elle finit par prononcer mon nom d'une voix suraigue. Je répondis "oui?" de ma petite voix cristalline. Elle me demanda toujours avec la même voix:

|Elisabeth|: Comment as-tu bien pu faire ca?
|Lisandra|: Faire quoi?
|Elisabeth|: Accio miroir. CA!

Je me regardais dans le miroir... Et je le lachais, les mains tremblantes. Je n'étais plus moi. Maman me ragarda encore et me sourit, me disant de me concentrer sur mon apparence habituelle. J'acquiescais et avant même que je n'eus le temps de penser, je redevins moi-même. Ma mère applaudit et m'annonca fièrement que j'étais métamorphomage. Elle m'expliqua clairement ce que j'étais et je me calmais, contente de savoir que, même si je pouvais changer d'apparence, j'étais encore moi.


C'est donc sur ce souvenir que je me métamorphosais de "Lisandra" en "Jade". Dans les yeux de maman, je decelait encore une lueur d'admiration et de fièreté. Lorsqu'elle examina "Jade" elle me demanda son nom de famille. Je lui répondit qu'elle s'appelait Patterson. Elle sourit, l'air de savoir qui elle était. Je ne la questionnait pas et repassait de "Jade" à "Lisandra"


Lisandra reposa délicatement la photo, le coeur sérré. Elle sortit sa baguette et fit apparaître un bouquet de tulipes noires dans ses mains. Elle se métamorphosa sans peine en "Elisabeth", sortit et prit la direction du cimetière, ayant retrouvé sans démarche habituelle, vive grâcieuse et assurée. Maintenant, elle contrôlait à la perfection son don.

[Non en fait j'ai fini xD]

Après le réveil, le travail.



Richard| " Concentre toi. Comment avais-tu fais la dernière fois ?"
Leïla| " Je sais pas papa."
Richard, en soupirant| " Tu dois bien savoir ! Qu'avais tu ressentis à ce moment là Leïla ? "

Leïla se braque, ses yeux commencent à se remplir de larmes. Elle ne savait plus comment elle avait fait, elle s'en était même pas rendu compte.

Aurore, avec sévérité| " Richard ! Laisses la un peu tranquille ! Tu vois pas que tu l'attristes ?! "
Richard| " Mais èé'.."
Aurore| " Pas de mais qui tienne ! Laisses la pour aujourd'hui !"

Richard peste sur le coup avant d'aller s'installer devant la télé. Leïla retourne dans son coin jouer. Et chaque jour son père tente désespérément de lui faire utiliser son pouvoir, mais chaque jour il obtient un échec cuisant. Au bout d'un moment, Leïla aussi en a marre.

Leïla| " Je veux plus essayer !
Richard| " Comment ça tu veux plus ? Tu vas essayer tout de suite jeune fille !
Leïla| " NON !

Au même moment ses yeux deviennent noir ocre.

Richard| " Tu l'as faiiiiiis =DDD !!!!! CHERIE NOTRE FILLE LA FAIT !!! "
Leïla| " Oh..."
Richard| " Tes émotions ma fille... Voilà le source de ton don ! Moi, c'est la volonté et toi tes émotions..."

Leïla n'avait jamais vu son père aussi fière auparavant.



Maintenant, elle utilise son don à la perfection. Son père continue et continuera d'être fière d'elle, ça elle en est persuadé ! On peut même la voir jouer de son don, elle a appris à vivre avec et à l'aimer, mais bon qui n'aimerais pas un tel don ? Peut être Leïla qui a eu du mal à accepter ce don, faut avouer qu'elle trouvait son père bizarre avec ce qu'il faisait, changer ses cheveux de couleurs, etc. Maintenant elle fait pareil, et a pu comprendre ce que ça pouvait faire le regard des autres sur soit, le regard comme quoi on est différente, comme quoi on est pas dans les normes. C'est ce genre de regard que Leïla a appris à supporter depuis qu'elle utilise ce pouvoir, maintenant il ne lui reste plus qu'à continuer sa vie, sans se soucier de ce que pense les autres...ou pas.