Dans les cuisines de Poudlard... (Libre)

Ce Lundi avait été un Lundi mouvementé. Plusieurs bouffondors et autres divertissements du genre. Lisandra avait besoin de repos, en plus, elle avait mal à la tête. C'est pourquoi, après qu'elle eut terminé de manger, elle s'était empressée d'aller dans le dortoir sous le regard inquiet de ses amies. Ce n'était pas du genre de Lisandra de se coucher à huit heure et demie du soir. Mais bon... On a bien tous le droit d'être crevé un jour non? Une fois artrivée dans le dortoir des filles, Lisandra s'était éffondrée sur son lit, avait soupiré et fermé les yeux, sombrant dans un sommeil quelque peu agité.


|Elisabeth|: Lise! Je reviens, j'ai une affaire à régler avec les aurors pour...

La femme secoua son bras gauche pour faire comprendre à sa fille. Celle-ci hocha la tête et se rapprocha de sa mère qui l'embrassa sur le front. La jeune fille sourit et lui dit d'une voix impassible, mais méfiante quand même avec une pointe de moquerie:

|Lisandra|: Attention maman! Le maître n'est plus là pour te surveiller, fait attention à ce que tu fais hein! Et reviens vite...

Ajouta-t-elle sans plaisanter cette fois. Sa mère ricanna et lui offrit un large sourire en guise de réponse avant de se diriger vers la porte. Elle se retourna et contempla sa fille avec adoration. Si on ne le savait pas, on aurait juré qu'elles étaient soeurs jumelles tellement la ressemblance était flagrante. La jeune fille s'avança et serra sa mère contre elle et lui chuchota d'une voix malicieuse de montrer à ces imbéciles d'Aurors qui elle était. Elisabeth sourit une dernière fois à sa fille et sortit au dehors de l'appartement, ignorant que ce sourire de tendresse était son dernier.


Lisandra se réveilla en sursaut. Elle avait mal à la tête... Elle se frotta le crâne avec sa main et contempla avec stupéfaction le dortoir... qui était vide. Quelle heure était-il? Lisandra se le demandait bien. C'est pourquoi elle regarda sa montre avec étonnement. *Neuf heures du soir? A peine? Par Merlin!* Une foule de questions se bousculaient dans sa tête, amplifiant son mal de crane. Combien de temps avait-elle dormit? A quelle heure s'était-elle couchée? Et ce rêve... Pourquoi? C'était la réalité, elle le savait. Un vieux souvenir d'il y a quelques mois. La dernière fois qu'elle avait vu sa mère. Les questions continuaient à défiler tandis qu'elle se dirigeait dans la salle commune. Elle interrompit ses pensées, fronça les sourcils et lança un regard meurtrier à ceux qui étaient assis sur SON canapé. Les élèves rebelles lui lancèrent un regard moqueur et un deux eut le malheur de dire:

|Eleve n°1|: Ya pas marqué ton nom dessus!
|Lisandra|: Ce soir, salle des trophés minuit. AVEC ta baguette, sale vaurien! Je te jure que je t'explose ta sale tête d'hyppogrife empaillé!
|Eleve n°2|: T'aurais mieux fait de te la fermer, vieux!
|Lisandra|: C'est valable pour toi aussi! Oui, oui, toi, c'est à toi que je cause, toi qui te fait des airs de Bouffondor!

Les élèves ne relevèrent pas et quittèrent le canapé sans réchigner. Lisandra savait qu'ils ne viendraient pas. Ils étaient trop morts de trouille. Puis, quelque chose de doux, lui frôlant la main, la tira de ses pensées. Elle tourna la tête et vit Pantoufle, son chat. Elle sourit et prit le gros chat dont les yeux brillaient à la lumière du feu sur ses genoux. Elle commença à le caresser, pensive à ce rêve qu'elle avait fait. Aurait-elle pû empêcher Elisabeth de partir? Aurait-elle pu l'empêcher de... Mourrir? Pantoufle la tira de ses reflexions, sautant par terre et filant vers la sortie de la salle commune en miaulant. Lisandra se leva d'un bond. Des élèves sortirent de la salle commune et Pantoufle en même temps. Lisandra jura et sortit à son tour de la salle commune en courrant. Une fois dehors, elle regarda à droite, à gauche et un miaulement se fit entendre du côté des cachots. Lisandra l'appela:

|Lisandra|: Pantoufle! Reviens ici! TOUT DE SUITE!
|Pantoufle|: Miaouuuu
|Lisandra|: PAN-TOUFLE! Par Merlin! Reviens! PANTOUFLE VIENS OU TU AURAS PLUS A MANGER!
|Pantoufle|:Miaouuu

Lisandra soupira. Elle s'avança dans les cachots, il faisait froid. C'est surtout elle qui n'était pas très couverte vu qu'elle était sortie sans sa cape. Elle était vêtue d'un simple débardeur noir et d'un jean noir également. Aux pieds, elle avait des petites chaussures vernies à talons, aussi noires. C'est donc toute en noir, qu'elle s'était lancée à la poursuite de son chat. Elle mit cinq minutes à peine à le retrouver. Il était devant l'entrée de la cuisine et griffait la porte, comme pour essayer de l'enlever et de pouvoir rentrer. Lisandra leva les yeux au ciel et prit son chat dans ses bras avant de pousser la porte et de demander aux elfes une bonne portion de viande hachée pour son chat.

Il était sept heures du soir quand j'eu vraiment envie de me coucher, mais évidemment, je ne le fis pas. Mais vers heures heures, je somnolais et mes yeux se fermaient tous seuls. Je décidais donc d'aller me coucher. J’entrai dans mon dortoir dans le plus complet des silences. Mon cœur battait à un rythme régulier et lent. Je me concentrais sur ma respiration et enfilait en vitesse mon pyjama favori; une camisole blanche avec des points noirs avec de fine bretelles et un pantalon de soie noire. Prête à m'endormir, je m'allongeais sur le dos. Je me mis à rêvasser, j’essayais de penser à des choses un peu joyeuses... Chose difficile. Je fus plus que satisfaite de n'avoir aucun flash back ce soir. Ma vie devenait de plus en plus facile. Mais, je devais avoir parle, ou penser, trop vite...


*Flash Back*

Il fait noir... comme d'habitude. Mes yeux ne sont pas encore habitués à l'obscurité. J'ai un goût métallique dans la bouche. Je sais ce que sais, mais je n'ose pas me l'avouer de peur de me réveiller de ce rêve. Parce que oui, pour l'instant c'est un rêve. Le cauchemar n'est toujours pas arriver, mais il ne saurait tarder. J'ai froid, un frisson parcourt mon échine. Je m'agrippe au petit rayon de lumière qui filtre le dessous de la porte fermé à clé. J’entends déjà des cris. Je plaque mes mains contre mes oreilles. Je me refuse à ses plaintes. Elle cri trop fort. Sa vois à lui résonne d'un son trop grave à mon goût. Je veux à tout pris m'échapper de cet endroit. J'ai déjà réussit à faire quelque chose.

-«Que ça s'arrête...»

Chantonnai-je de ma petite voix soprano. Mais il n'y porterais aucune attention même si il avait pu m'entendre. J'ai l'impression, non, je sens la vie lui échapper... Je hurle de toutes mes forces. Mais en vain, il est trop tard. Comment n'a-t-elle pas pu se sortir de là? Je ne sais pas si je la comprends.

*Fin du Flash Back*


Je me réveillai sans sursaut, habituée à ce genre de rêve. Mais j’étais terrifiée. Plus que jamais. Je me dépêchais de rabattre la couverture de mon lit et j'enfilais mes petites ballerines noires. Je me promenai longtemps dans les sous-sols avant de m'éprendre de la noirceur mais aussi des odeurs. Une ou plusieurs des ces odeurs m firent sourire. J'adorais sentir des fragrances. Mon nez me chatouillait, je savais bien d'où venait ces doux et délicieux parfums diverses: de la cuisine. Et je ne me fis pas prié par deux fois avant de me diriger par là. Il y avait des elfes de maisons par-ci par-là. Et une jeune femme qui sermonnait son chat. Je la reconnus, c'était Lisandra, de Serpentard. Elle était reconnue pour son caractère et sa capacité à faire fuir les Gryffondors ou tous autres élèves qui n’étaient pas de sa maison. Je souris avec amusement en voyant le petit chat se trémousser. Il semblait avoir faim. Moi, en revanche, je n’avais pas faim du tout. C'était les bonnes odeurs qui m’avaient menées ici. Je n'osait pas adresser un signe à Lisandra de peur qu'elle me jette un sort, alors je ne fit que m'assoir sur une chaise que je vis.

Lisandra regardait son chat manger quand la porte s'ouvrit. Elle ne regarda pas tout de suite la personne qui venait d'entrer puis déposa ses yeux sur elle. Elle avait de longs cheveux noirs et des yeux bleus. Elle portait une camisole noire et blanche. Lisandra l'avait déjà aperçue deux ou trois fois. Elle la vit sourire à la vision de son chat. Lisandra sourit aussi en le regardant. Il était trop mimi, yavait pas à dire. C'était sa boule de poils préférée et la sienne, à elle. Pantoufle, une fois qu'il eut finit, remonta sur les genoux de sa maîtresse. Elle lui gratouilla la tête en le regardant comme elle ne regardait jamais personne c'est a dire avec adoration. Elle releva son visage vers la jeune fille assise près d'elle. Elle fronça les sourcils et lui demanda en gardant une voix froide mais curieuse:

|Lisandra|: Tu ne manges pas? Pourquoi est tu venue ici alors?

La première question n'en était pas vraiment une. C'était purement réthorique. Quand à la deuxième, c'était une vraie question. Lisandra s'étonnait qu'on vienne dans les cuisines si ce n'était pas pour y manger... Comme la jeune fille ne répondait pas, Lisandra lança d'un ton moqueur et méprisant:

|Lisandra|: Un rendez vous galant, peut être? C'est vrai. Quoi de plus beau que de rencontrer celui qu'on aime dans les cuisines remplies d'elfes de maison qui gache toute intimitée... Ou alors c'est justement pour se faire réconforter par eux? Une peine ou une peur plutot qui ne veut pas partir?

Demanda-t-elle en la fixant dans les yeux. Elle avait décelé quelque chose qui n'allait pas. Cette peuvre jeune fille, à moins qu'elle ne dise qu'elle soit à Serpentard, ce que Lisandra ignorait, allait devoir subir toutes les cruelles moqueries de la part de notre chère verte de septième année. Pantoufle, lui regardait la scène comme si il comprenait, le regard intelligent tout en ronronnant pour faire signe à Lisandra de continuer de le caresser. Il regardait la jeune fille aux cheveux noirs d'un air ravit. Si Lisandra s'arrêtait de le caresser, il pourrait toujours aller en chercher chez elle, même si Lisandra c'était toujours mieux. Parce que Lisandra... C'était Lisandra Il attendit que l'une des deux jeunes filles parle pour pouvoir remontrer son air intelligent.

Je ne repondit pas à la remarque de Lisandra, ses grands airs ne m'impressionnait pas, mais je n'avait pas envie de me faire une ennemie, alors je me tu. Mais la Serpentarde me fit une remarque qui me fit sourire, mais pas un sourire d'amusement, mais plutôt arrogant et froid, sans émotions apparante. Je la jaugeat glacialement du regard avant de lui répondre de ma petite voix soprano légèrement plus froide qu'à l'habitude:

|Nessa|: L'odeur. Ça sens bon ici. (Pause) Ce n'ai certainement pas pour les elfes que je suis ici.

La fin de ma phrase était d'un ton plus dur, qui exprimait nettement mon mépris à l'égard de ces créatures dégoutantes. J'oberva son petit chat qui semblait chercher à la fois l'attention et l'affection de sa maitresse. Moi, je n'avais pas d'animal, je ne pense pas que je serait capable de m'occuper constament d'un substitu de bébé qui demande trop d'attention. De temps en temps, un chaton c'est mimi, mais sinon, moi j'ai pas envie de rammasser les restes du "gentil petit chaton" après qu'il ai eu une envie pressante. Sur mes pensées, je me renfrognais. Je contemplait les élastiques de caoutchous qui épousaient parfaitement la forme de mon poignet. J'eu tout à coup l'irréprésible envie de les faire claquer contre l'intérieur de mon poignet. Mais je me retint, duel intérieur psychologique. Je repensait aux nombres de fois au je l'avait fait... Je remarquait avec horreur que j'avait encore des cicatrices sur l'intérieur des avants-bras. Des lignes horizontales dû à une lame de rasoir était beaucoup plus dégoutante que les autres. La peau avait blanchit d'avantage et la peau avait fait une cicatrice épouvantable. À la vue de cela, je croisait les bras contre ma poitrine pour que les marques ne soit pas à la vue de tous.
J'observait Lisandra pour m'assurée qu'elle n'avait pas vu mes blessures, elle semblait occupée avec son chat, mais rien n'était certain... Alors j'entreprit de distraire son attention, au cas où. Je décidait de lui parler. Encore une fois je pris le même ton pour lui dire:

|Nessa|: Alors... J'imagine que tu ne viens pas ici souvent mis à part pour nourrir ton chat, ou manger, si tu trouves étrange que je vienne aux cuisines pour faire autre chose que consommer de la nourriture...

Je me repositonnat sur ma chaise pour lui faire face. Ainsi pouvoir mieux l'entendre qu'à ma position initiale.

Lisandra attendit la réponse de la jeune fille, caressant son chat. Sa grosse boule de poil qui ronronnait. Lisandra surveillait pourtant du coin de l'oeil la jeune fille. Elle lui répondit que c'était l'odeur qui l'avait conduite ici. Lisandra fronca les sourcils. L'odeur? Oo Pas logique c'te fille. Surtout si c'est juste les odeurs, sans vouloir manger. La verte ne répondit pas, continuant à surveiller discretement son interlocutrice du coin de l'oeil. Elle semblait examiner ses bras... Ses avants bras... Mangemorte? Serpy? Puis elle croisa ses bras, comme pour rejeter quelque chose. Ceci laissa Lisandra pensive. Si elle était des mangemort, elle savait que sa mère en avait été une. OU alors elle n'avait pas conscience de l'identitée de Lisandra. Elle releva doucement la tête, un air radoucis, sur son visage et regarda la fille avec un petit sourire. Elle allait lui poser une question mais son interlocutrice fut plus rapide. Elle ne venait pas souvent ici mis a part pour manger... Ou pour nourrir Pantoufle... Lisandra eut un petit sourire et répondit à la jeune fille:

|Lisandra|: Je viens juste tous les matins pour mon petit déjeuné, trop de bruit et de monde dans la grande salle. En même temps, c'est logique de manger dans une cuisine.

Elle fit une pause et demanda presque sûre de la réponse:

|Lisandra|: Serpentard?

Après reflexion elle l'avait déjà vue dans le dortoir. Elle ne lui avait pas parlé, mais elle l'avait vue. Lisandra ne parlait pas trop aux autres filles de Serpentard. Sauf Jade, Lynn et Lindsay, évidement. Elle restait soit seule soit avec l'une d'elles soit avec les trois. Ou alors en compagnie de sa victime. Ca dépendait. Lisandra se perdit dans le fil de ses pensées. Elle repensait à tout ce monde qu'elle avait traumatisé, voire failli tuer. Le petit des serres par exemple. Ou celui qu'elle avait envoyé valser dans les branches du saule cogneur. Ou celui qu'elle avait jetté dans le lac. Ou celui qu'elle... Bref, il y en avait tellement que le simple fait de les énumérer prendrait plus de 10 heures. Sans compter toutes les autres bêtises... Comme par exemple lancer des sorts aux fantômes ou teindre les tableaux d'une autre couleur... Ou autre choses du genre. Bref, Lisandra en avait oublié sa mauvaise humeur et sa mélancolie, bien qu'elle ne souriait pas, au contraire. Elle appela un elfe et lui demanda un caffé, bien fort, comme d'habitude, le visage glacial. Parce que le petit "hic" c'est qu'elle venait de se rendre compte que c'était sa dernière année. Dernière année de méprisage. Apres, sa vie ne serait plus la même. Fini les petits sorts du dimanche du style Insecto. C'était de la rigolade. Dans quelques mois, ca serait sa vie qui serait en jeu. Ce serait non plus face à de minables élèves mais aux aurors et ca ne serait pas qu'une partie de plaisir. Lisandra en était consciente. Elle ne devait pas se faire prendre, sinon c'était Azkaban, elle le savait. Lisandra soupira et pour elle même chuchota en retournant son attention vers son chat qui miaulait:

|Lisandra|: Le temps passe tellement vite...

Tout ce qu'elle avait vecu défila dans sa tête. Elle eut une pensée pour sa mère qui était morte depuis peu. Le visage de Lisandra resta pourtant impassible. Elle repensa à ce rêve... Elle ne voulait plus y penser mais elle ne pouvait pas s'en empecher. Elle continua de caresser Pantoufle, plus enthousiaste. Après tout, au plus vite elle quitterais Poudlard, au plus vite elle pourrait la venger. Elle attendait toujours la reponse de la surement-Serpy en silence lorsque son caffé arriva: Ca allait lui remonter le moral. Elle saisit la tasse et but une gorgée. Parfait, comme d'habitude. Il fallait reconnaitre qu'ils étaient forts ces elfes. Le jour où elle quitterai Poudlard elle leur dirait que leur caffé était sublissime.